Aporims et plantes mellifères

 

Sur Entom Boötis, les aporims sont des insectes butineurs inspirés des abeilles terriennes.

Il en existe plusieurs espèces, certaines vivant en colonies et d’autres solitaires. Nous allons nous pencher notamment sur les aporims présentes en Valoki, qui sont alliées avec les Sœurs Ophrys et produisent le miel si particulier qui est la source de leurs facultés psychiques.

Comme tous les arthropodes de cette planète, les aporims sont gigantesques en comparaison des espèces que nous connaissons sur Terre. Les ouvrières valokines mesurent trois mètres de long, la reine cinq. Elles ressemblent beaucoup aux abeilles avec leur tête en forme de cœur, leurs ailes transparentes et la fourrure noire qui couvre leur corps, en particulier sur le thorax.

Cette fourrure leur est utile en retenant le pollen des fleurs qu’elles visitent. Sur leurs pattes elles ont des appendices en forme de brosses, leur servant à rassembler le pollen en « pelotes » qu’elles transportent sur les crochets de leurs pattes arrière.

Le pollen correspond aux gamètes mâles dans la fécondation des fleurs, et pour les aporims il constitue un élément de base pour nourrir leurs larves. Avec le nectar contenu dans les calices des fleurs, elles fabriquent le miel dont se nourrissent les butineuses adultes.

Comme elles ne récoltent le nectar que d’une seule espèce végétale à la fois, elles facilitent ainsi la fécondation en déposant involontairement le pollen d’une fleur à l’autre. Les aporims et les plantes mellifères vivent en symbiose, dans une relation de bénéfices mutuels.

 

Abeille_1(crédit photo : DoeLay)

 

Bien qu’elles ressemblent beaucoup aux abeilles, les aporims ont avec elles quelques différences notables en dehors de leur taille :

    • Une forme générale plus élancée. Une ouvrière adulte peut tout de même transporter jusqu’à 80 kg de charge sur son dos ou accroché à ses pattes.
    • Des ailes transparentes d’une couleur bleue intense.
    • Leur corps sombre est décoré sur l’abdomen d’un dégradé de noir, violet, bleu, vert et or.
    • Elles possèdent un double système respiratoire. Sur Terre les insectes n’ont pas de poumons. Ils respirent grâce à des spiracles, des petits orifices répartis sur tout le corps et qui permettent d’amener l’air directement aux organes. Sur Entom, un système pulmonaire primitif permet de compléter les nombreux spiracles des arthropodes. On suppose que sans ce double système respiratoire et le taux d’oxygène assez élevé dans l’atmosphère, les animaux de cette planète n’auraient jamais pu atteindre de telles dimensions.
    • De fines couches de chitine cartilagineuse et des plaques plus solides forment une structure interne qui soutient et protège les organes, reliée elle-même à l’exosquelette (la carapace externe). Si les insectes géants n’avaient pas de « squelette », comme les petites espèces de la Terre, leurs organes ne pourraient supporter leur propre poids.
    • Un dard rétractile et venimeux, lisse et bien accroché à l’abdomen, utilisable sans danger pour l’insecte piqueur.

Contrairement aux abeilles, les aporims ne meurent pas quand elles piquent un ennemi avec leur dard, elles peuvent s’en servir sans se sacrifier. En revanche, leur glande à venin est limitée et bien moins performante que celle des vespères carnivores.

Provoquant une paralysie foudroyante puis une mort rapide sur la plupart des êtres vivants après une piqûre, ce venin possède de nombreuses vertus médicinales lorsqu’il est ingéré, appliqué sur la peau ou dilué et injecté à faible dose. Les Sœurs Ophrys l’utilisent pour soigner les inflammations des tendons et des articulations, certaines affections de la peau et les troubles nerveux.

Une aporim peut piquer jusqu’à cinq fois par jour, et au-delà de cette limite, un dard sans venin de soixante centimètres reste dangereux.

 

245215850_7072393bca(crédit photo : Peter Shanks)

 

Les ruches

Les aporims de Valoki construisent leur nid dans les troncs des luvalianes, des arbres-montagne typiques de la région, possédant une écorce grise et de grandes feuilles rondes de couleur bordeaux. Le tronc des luvalianes se creuse naturellement de nombreuses cavités incitant certains insectes à s’y installer.

Elles utilisent des matériaux différents pour édifier les différentes parties de la structure à l’intérieur du tronc géant, fabriqués avec les mêmes éléments de base, purs ou mélangés en proportions différentes selon leur utilisation.

La cire est secrétée directement par les aporims grâce à des glandes spéciales.

La propolis est formée à partir de résines végétales, les ouvrières y ajoutent de faibles proportions de terre ou de bois malaxé pour fabriquer un mortier très résistant (on parle alors de géopropolis).

Les rayons d’alvéoles hexagonales abritent les œufs, les larves et les nymphes, tandis que les réserves de nourriture (miel et pollen) sont stockées dans de grandes jarres ovoïdes construites également avec de la cire.

En Valoki, les ruches des aporims ne se trouvent que dans les troncs des luvalianes. On les appelle parfois les « arbres à miel ».

 

Les sens des aporims

– La vue : comme beaucoup d’insectes, les aporims possèdent deux types d’yeux différents.

Les yeux composés à facettes, un de chaque côté de la tête, leur servent à avoir une vision d’ensemble très performante.

Trois petits ronds noirs ornent aussi leur front : des ocelles. Ils ne rendent pas vraiment une image mais leur servent à détecter les différences d’intensité lumineuse (très utiles pour se déplacer dans l’obscurité de la ruche).

– L’ouïe : les insectes n’ont pas d’oreilles mais ils captent certaines vibrations avec leurs antennes (dans l’air) et leurs pattes (dans le sol).

– L’odorat est également assuré par les antennes, capables d’analyser la signature chimique des plantes et des animaux.

Les yeux et les antennes sont donc les principaux organes des sens chez les aporims. Les antennes servent également aux insectes sociaux les plus évolués pour échanger directement certaines informations entre eux. Depuis la découverte du Seid, grâce à l’amplification apportée par le miel ou l’Ambremiel, les Sœurs Ophrys sont capables d’échanger des informations avec ces espèces lorsque celles-ci placent les extrémités de leurs antennes sur leur front.

Le sens de l’orientation des aporims est très développé. En général elles se repèrent avec la position du soleil, mais on pense qu’elles perçoivent aussi le champ électromagnétique de la planète car elles retrouvent toujours leur chemin, même quand le soleil est caché par les nuages.

 

Honey bee (Apis melifera) portrait Scale : head width = 4 mm Technical settings : - Focus stack of 18 images - Micro-Nikkor AF 60mm f/2.8D at f/5.6 on bellow(Apis melifera, une abeille à miel domestique – crédit photo : Gilles San Martin)

 

Les ennemis

Ces paisibles insectes végétariens ont de nombreux prédateurs. Les arachnides occasionnent des pertes importantes sur les butineuses, en particulier ceux qui tissent des pièges aériens dans la végétation.

On peut également citer les manticres (inspirées des mantes religieuses), terribles carnivores se postant parfois directement à la sortie des ruches pour attraper des ouvrières en vol avec leurs énormes pattes ravisseuses.

Il n’est pas rare que d’autres insectes sociaux s’attaquent aux ruches des aporims. Les myrmes sont aussi friandes de viande que de miel, ainsi que les vespères.

L’ennemi ultime des aporims est le vospâle, un superprédateur. Inspiré du frelon terrien, il n’a pourtant que peu de points communs avec lui. C’est un grand carnassier solitaire, entièrement blanc à part ses yeux et ses ailes rouge vif, mesurant entre cinq et six mètres de long. Extrêmement agressif et protégé par une épaisse carapace ne laissant que peu de chances aux dards des aporims, le vospâle n’hésite pas à entrer dans les ruches où il fait parfois des dégâts considérables, en dévorant indifféremment les larves, les œufs et les adultes.

Il existe également des espèces d’acariens parasites qui s’accrochent sur les malheureux insectes infestés en se nourrissant de leur hémolymphe (leur sang).

Et bien d’autres ennemis encore…

 

La migration

Les aporims valokines sont migratrices. Chaque année pendant la saison ardente, la sécheresse annuelle qui dure entre 3 et 4 mois, elles quittent leurs ruches pour se rendre dans le Kunvel.

On ignore comment elles arrivent à survivre dans les jungles noires, mortelles pour les humains. Elles restent sans doute dans les hauteurs pour éviter les brumes empoisonnées. En tout cas, elles doivent y profiter du climat équatorial constamment humide pour trouver de quoi butiner pendant que la sécheresse sévit dans la Ceinture Tropicale. Chaque année au retour des pluies, les aporims reviennent en Valoki pour retrouver leur ruche.

 

Les végétaux mellifères

De nombreux végétaux produisent un nectar que les butineuses utilisent pour fabriquer le miel. Les luvalianes en font partie, ainsi que la plupart des autres arbres-montagne. Seul le daruba ne semble pas les intéresser parmi ces espèces gigantesques, il est d’ailleurs hautement toxique pour les humains.

Elles butinent également le kalem, une plante ne dépassant pas les deux mètres de hauteur, dont les fleurs offrent de magnifiques dégradés de jaune, orange et rouge, évoquant des flammes. Le kalem envahit certaines clairières en formant de grands champs, et au début de la saison ardente, sa floraison spectaculaire semble embraser ces prairies où il pousse en abondance.

Le jojuba est aussi une plante dont le nectar plaît aux insectes butineurs. Mais depuis quelques mois au début du roman, on trouve des insectes morts à proximité des plantations de jojuba. Les Sœurs Ophrys craignent que cette plante ne concentre la pollution atmosphérique et se transforme alors en véritable poison pour les aporims. Ce qui implique aussi que la pollution des autres nations commence à avoir des répercutions jusqu’en Valoki…

 

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Il existe plusieurs espèces d’aporims dont certaines sont solitaires.

En Nemosia, celles vivant en colonie sont plus petites que l’espèce valokine et de couleur brune. Elles ne sont pas migratrices et construisent leurs ruches dans des galeries naturelles creusées par l’eau dans les falaises des hauts-plateaux. Leur miel est de moins bonne qualité et ne possède que très peu de vertus liées au Seid.

Dans le Tharseim, il existait une espèce semblable mais creusant leurs nids sous terre comme les myrmes et certains terims, produisant un miel inférieur essentiellement composé de miellat. Mais suite à l’exploitation intensive des ressources naturelles, cette espèce a malheureusement disparu, entrainant avec elle toutes les espèces végétales sauvages dont elle assurait la pollinisation.

 

Xylocopa_cubaecola(une abeille charpentière – crédit photo : Lymantria)

 

Sur Terre

Il y a beaucoup d’espèces d’abeilles différentes. Celles qui m’ont inspiré les aporims sont appelées Apis Dorsata et Melipona.

Les Dorsata sont actuellement la plus grande espèce d’abeilles terriennes. Elles vivent en Asie et possèdent la particularité de migrer en fonction des saisons, pouvant parfois monter très haut en altitude dans l’Himalaya pendant l’été.

Les Melipones sont des petites abeilles sans dard vivant en Amérique du Sud. La forme et la structure des ruches des aporims sont directement inspirées de leurs constructions (bâties dans des troncs d’arbres, elles stockent le miel dans des cellules en forme d’œuf).

 

L’utilisation abusive des produits chimiques et l’urbanisation excessive sont de véritables fléaux pour les insectes butineurs. C’est un vrai problème car ils sont indispensables au bon équilibre des écosystèmes et même de notre agriculture. Réussir à trouver un compromis entre notre développement technologique et la préservation de notre environnement, c’est un des défis les plus importants de notre époque.

Sur Entom Boötis, une partie des connaissances héritées de la Terre ont été perdues et certains peuples reproduisent malheureusement les mêmes erreurs que notre civilisation.

 

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abeille-tropicale(une abeille solitaire tropicale – domaine public)

 

Une dernière chose avant de se quitter.

Beaucoup de gens confondent encore les guêpes et les abeilles, et les tuent sans distinction à la moindre approche. En regardant les photos de cet article, je pense que vous pouvez aisément faire la différence.

Les guêpes s’intéressent de près au sucre et à la viande. Elles se nourrissent de fruits principalement, et le résultat de leurs prédations sert en fait à nourrir leurs larves.

Si elles viennent visiter votre table, c’est uniquement pour se nourrir et pas spécialement pour vous agresser. Un accident est toujours possible bien sûr, mais si vous n’êtes pas allergique, vous ne risquez pas grand-chose avec un seul individu. La plupart vont fuir les humains. Une guêpe pouvant piquer autant de fois qu’elle le souhaite, un nid trop proche d’une habitation peut évidemment poser des problèmes.

 

Yellow_jacket-wasp (une guêpe – crédit photo : Bombman356)
Honey_bee(une abeille – crédit photo : Charlesjsharp)

 

Les abeilles à miel sont velues, plus sombres et plus trapues que les guêpes. Elles se nourrissent exclusivement de nectar de fleurs et de miel. Contrairement aux guêpes, lorsqu’une abeille pique un humain, son dard reste coincé dans notre peau. En voulant se dégager, l’insecte arrache une partie de son abdomen et meurt. Pour une abeille, vous piquer signifie sacrifier sa vie.

Il faut vraiment se trouver au mauvais endroit au mauvais moment pour risquer une piqûre de leur part, elles ne sacrifient leur existence que si elles estiment devoir défendre leur colonie, ou quand elles se sentent agressées.

Si l’une d’elles vient vous déranger chez vous, il suffit de laisser la fenêtre ouverte et je peux vous assurer qu’elle repartira rapidement par où elle est entrée. Il est inutile et absurde de les tuer, il s’agit d’animaux paisibles. Nous n’aurions jamais pu les domestiquer si ce n’était pas le cas.

Elles doivent déjà faire face à de nombreux prédateurs naturels, à notre pollution, aux pesticides mortels que certains agriculteurs répandent allègrement sur les cultures…

Elles sont indispensables à la pollinisation de nombreux végétaux sauvages ou cultivés. Alors autant que possible, laissons vivre ces butineuses productrices de miel. Merci pour elles.

 



 


11 Responses to Aporims et plantes mellifères

  1. Hello Sandro !

    Tu es (ou tu es devenu pour l’écriture de ton roman) un expert es-insectes. A chaque fois que je te lis, j’apprends de nouvelles caractéristiques, pas seulement sur tes insectes géants, mais sur leurs petits frères terriens !

    En tous cas, j’aime bien ta façon de nous parler du milieu particulier où se déroule ton roman, tout en nous partageant quelques informations et conseils bienvenus.

    http://danny-kada-auteure.com/prophetic-2018-lannee-de-feu-est-sur-amazon

    • Coucou Danny.
      Je pense qu’il était important de dire certaines choses sur les insectes qui m’inspirent. Je suis loin d’avoir l’expertise d’un entomologiste mais je trouve ce petit monde vraiment très fascinant. Merci !

  2. Hello Sandro
    Dans certains épisodes de la série  » Doctor Who » les scénaristes prennent le parti que les guêpes sont des insectes colonisateurs de planètes quant aux abeilles des insectes pollinisateurs introduits à l’origine dans le processus de terraformation des planètes. ( évidemment le point de vie est évolutionniste et non créationniste) Lorsqu’elles meurent ou s’enfuient en cas de génocides pour rejoindre leurs provenance d’origine, la planète en question est ainsi condamnée. la mort des abeilles est considérée comme une prophétie quant à l’évolution du vivant sur une planète. Science-fiction ou élucubrations ? N’empêche que les abeilles nous indiquent très clairement l’état de santé de notre faune, de notre flore, de nos écosystèmes et plus généralement de notre planète.
    Comme tu peux le voir je suis fan de Doctor Who et de leurs idées complétement dingues mais à la fois, si …. et pourquoi pas voir un autre angle ? Merci pour ton article.

    • Hello Marjorie
      Moi aussi j’aime beaucoup Doctor Who, mais pas autant que toi peut-être, car je ne connais pas les épisodes dont tu parles. C’est tout à fait le genre d’idées que j’adore dans cette série, ça ne m’étonne pas d’eux !

      Merci beaucoup pour ton commentaire, comme souvent avec toi, il apporte d’autres informations et c’est cool 🙂

  3. Merci Sandro, je découvre quelques unes des richesses du monde des insectes.
    Pour ma part, je ne confonds pas du tout abeilles et guêpes, mais c’est le cas de beaucoup de personnes, c’est dommage. J’aime les abeilles mais je déteste les guêpes, toujours là à tournicoter autour de l’assiette ou du pic-nic, et en plus c’est injuste car d’une part elles ne fabriquent pas de miel, et en plus elles ne meurent pas lorsqu’elles piquent. Je trouve que parfois, la nature est mal faite, n’en déplaise à l’adage que l’on connaît.

  4. Je trouve ça injuste pour les abeilles aussi.
    La nature a besoin de prédateurs pour réguler les populations d’herbivores qui dévasteraient tout sinon. Mais les abeilles sont des végétariennes un peu à part, car elles ne font aucun dégât sur les plantes. Et leur miel attire bien des convoitises… un peu dur pour elles. Certaines espèces n’ont même pas de dard pour se défendre !

    La nature est en équilibre mais complétement injuste moralement. À ce niveau, l’espèce humaine porte en elle quelque chose de fabuleux qui vient d’on ne sait où. La compassion. Rien que pour ça, malgré toutes nos horreurs, j’aime l’humanité.

    Merci pour ton commentaire Marjorie.

    • J’aime ton point de vue atypique, Sandro. La compassion oui, une particularité humaine de plus. Oui je comprends qu’il faut des prédateurs, c’est normal, mais tant qu’à faire, ça aurait dû être inversé entre l’abeille et la guêpe. L’abeille a toutes les qualités mais est très vulnérable, la guêpe pratiquement tous les défauts et trop dominante. Ou alors un équilibre entre les points forts et les faiblesses. Comme tu dis, la nature est injuste moralement.

  5. La morale n’existe que chez l’humain après tout. On a déjà vu des chiens ou des dauphins sauver la vie de gens spontanément, mais est-ce que ça venait vraiment d’eux, ou est-ce qu’ils ont reproduit la compassion des humains ? Pourquoi les humains et pas les autres en fait ? Je m’interroge beaucoup sur toutes ces différences que nous avons avec les autres habitants de notre planète.

    Du point de vue de l’écosystème les guêpes et les abeilles sont aussi importantes l’une que l’autre. La guêpe est mieux armée parce qu’elle est là pour tuer, entre autre. C’est la logique de l’évolution.
    Les insectes sur Terre ont misé sur le nombre à cause de leur petite taille. Surtout ceux vivant en colonie, pour qui l’individu ouvrier est facilement sacrifiable. Et il y va de lui-même sans aucune hésitation. Tout pour la société : 100% efficacité, zéro égo, zéro sentiment.
    Pas du tout adapté pour notre espèce comme organisation.

    • J’aime découvrir une explication à ce que je considère, de mon point de vue un peu rebelle et justicier, comme injuste : oui la nature ne fait pas dans le sentiment, c’est le moins qu’on puisse dire ; si la guêpe a le rôle de tuer, ok c’est logique. Mais quand même, je ne peux m’empêcher de m’insurger, je la trouve bien vulnérable comparé à la guêpe qui est vraiment bien nuisible quand même. Si la gazelle est la proie du lion le prédateur, elle a quand même le point fort de courir vite, d’être agile. Qu’a donc l’abeille pour se défendre ? Même pas un dard qui ne la tue pas… Mais bon, je discute là de choses qu’on ne peut changer, j’ai le chic pour m’insurger contre ce qui ne peut être modifié lol. N’empêche, ça m’agace.
      Oui l’humain est vraiment particulier dans son évolution : le seul qui soit doué de compassion, de moralité, du langage parlé bien entendu, de la faculté de créer, etc. Le revers de la médaille étant qu’il peut se croire tout-puissant, déraper, devenir irrespectueux des autres et de la nature, mais heureusement, beaucoup sont conscients, vigilants, et œuvrent à améliorer le monde.