La planète

Planète Entom Boötis, illustration de Sandro Pappacoda

Diamètre : 9068 km – rayon équatorial : 4534 km

Inclinaison : 26°

Durée d’une journée : 20 heures – Année : 421 jours

Gravité : 0,8 G

Âge : 1,3 milliards d’années.

Étoile principale : Tau Boötis A, une naine blanc-jaune de type F, un peu plus massive et brillante que le soleil terrestre.

Étoile secondaire : Tau Boötis B, une naine rouge de type M. Elle est tellement petite, peu brillante et éloignée du centre du système que depuis la planète, on la voit à peine dans le ciel nocturne.


 

Entom Boötis est la cinquième planète du système Tau Boötis, situé dans la constellation du Bouvier à 51 années-lumière de la Terre (Bootes étant le nom latin de cette constellation, Bootis au génitif).

Il s’agit de la seule planète habitable dans ce système solaire. Ses proportions représentent environ les deux tiers de la masse et du volume terrestres.

Elle possède deux lunes naturelles : Enil la bleue et Okal la rouge.

 

La gravité est légèrement plus faible que sur Terre, ce qui rend les efforts physiques plus faciles et a certainement contribué au gigantisme des espèces.

La nature atteint sur Entom des proportions colossales pour des humains. Des arbres-montagne titanesques, des champignons géants et des fougères arborescentes constituent les strates supérieures du monde végétal, tandis que le règne animal est dominé par les arthropodes géants.

Les milieux aquatiques sont le domaine des mollusques et des crustacés, des méduses gélatineuses et de quelques poissons protégés par une épaisse carapace. Il existe aussi des espèces d’insectes aquatiques dont la plupart ne vivent dans l’eau qu’à l’état larvaire. Sur terre et dans les airs, ce sont les insectes et les arachnides qui dominent largement.

Il n’y a ni reptiles, ni oiseaux, ni mammifères, presque aucun vertébré dans cette faune pourtant très diversifiée. Les seules créatures à sang chaud sont les descendants des colons humains qui sont venus de la Terre.

 

Ce monde ne possède qu’un seul océan appelé Armaz, qui s’étend principalement sur l’hémisphère ouest. Sur l’image vous pouvez voir la partie comprenant le plus de terres émergées et de populations humaines.

De nombreux fleuves sillonnent les terres, de grands lacs d’eau douce et des mers plus ou moins fermées, la plupart étant répartis sur l’hémisphère nord. La majeure partie de la surface est couverte de forêts, de déserts et de steppes. Mais la spécificité la plus frappante de ce monde est probablement ses deux hémisphères complètement différents.

Probablement suite à la collision qui frappa violemment l’hémisphère sud quelques centaines de millions d’années plus tôt, celui-ci est encore jeune et instable d’un point de vue géologique. L’activité volcanique y est encore celle d’une terre primitive, tellement intense qu’elle empêche la vie de s’installer durablement.

D’immenses déserts de sable, de pierres, de cendres et de roches noires couvrent tout l’hémisphère austral, des plaines stériles déchirées par les tremblements de terre et les volcans actifs qui les remodèlent sans cesse, balayées de coulées de lave, de nuées ardentes et de gaz toxiques.

 

On sait très peu de choses sur l’hémisphère sud. Les objets fonctionnant à l’aide d’électricité ou d’un moteur tombent inexplicablement en panne à l’approche de l’équateur. Même les vaisseaux les plus perfectionnés connaissent des avaries fatales en le survolant à haute altitude.

Personne ne parvient encore à expliquer ces particularités étranges et ces aberrations scientifiques. Depuis six siècles de colonisation, tous les explorateurs ayant tenté de franchir l’équateur ne sont jamais revenus. Les humains ont fini par se lasser d’y envoyer des expéditions vouées à l’échec.

 

Les courants engendrés par la rotation de la planète retiennent heureusement les émanations empoisonnées dans le Sud. L’impact qui donna naissance aux deux lunes a modelé l’immense chaîne de Parx qui fait pratiquement le tour de la planète en formant un « bourrelet équatorial ». Les plus hauts sommets de ce monde s’y trouvent.

Au pied de cette fantastique chaîne de montagnes bleues et de volcans, l’ancien cataclysme a créé une faille profonde et sinueuse où les eaux de l’océan Armaz se sont engouffrées, donnant naissance à la mer Serpentine.

Les côtes valokines sont le dernier territoire occupé par les humains, au plus proche de l’équateur.

 

Sur le grand continent unique, les climats sont contrastés et très nettement marqués dans l’hémisphère nord. À part quelques régions particulières autour des côtes, les régions climatiques se découpent en formant des « ceintures » dont les nuances sont visibles depuis l’espace.

 

• La Ceinture Équatoriale du Kunvel est constituée de jungles impénétrables où l’obscurité doit être permanente au niveau du sol, tant la végétation est dense.

Il y fait toujours chaud et humide. Il semble que certains secteurs soient entièrement colonisés par des champignons vénéneux et des moisissures libérant des substances hautement toxiques qui s’ajoutent aux émanations des volcans. En plus de ces brumes irrespirables, on suppose que des créatures de cauchemar hantent ces jungles car personne n’en est jamais ressorti vivant.

 

La Ceinture Tropicale est partagée entre les grandes nations de la Valoki et la Nemosia. De nombreux lacs, fleuves et rivières y constituent les plus grandes réserves d’eau douce de la planète. Mis à part dans les montagnes, il y fait chaud toute l’année.

En Valoki s’étalent des forêts luxuriantes dans un paysage vallonné, s’ouvrant sur des vallées fertiles et des champs cultivés. La province de Hivao borde la mer de Nacre à l’ouest, celle du Jailong possède des côtes au bord de l’océan à l’est. Au centre, la plus grande province est celle de Leda. Les trois provinces sont délimitées au sud par la mer Serpentine et la chaîne de Parx.

En Nemosia, le relief s’accentue pour former des plateaux d’altitude où les cours d’eau se précipitent en gigantesques chutes. Les forêts des reliefs laissent progressivement la place à des savanes sèches à mesure que l’on se dirige vers le nord. Les deux nations possèdent des rivages sur l’océan Armaz, la mer de Nacre et la mer des Méduses.

En Valoki, les précipitations sont régulières les trois-quarts de l’année, avec une saison sèche pendant l’hiver. En Nemosia c’est l’inverse, le beau temps prédomine en-dehors de la saison des pluies en été.

 

La Ceinture Aride forme le territoire du Calsynn, qui ne constitue pas véritablement une nation mais plutôt un ensemble de clans et de tribus indépendants, en partie nomades. Bordé de savanes au sud et de garrigues au nord, le désert Agriote représente les deux tiers du Calsynn à lui tout seul.

Il n’y a aucune grande réserve d’eau douce, seulement de rares oasis et quelques ruisseaux. Le climat est plus clément près des frontières, en particulier le long des côtes de la mer du Silence à l’est, de la mer Orange au sud et de l’océan Armaz à l’ouest. Le Calsynn forme un gigantesque couloir où les vents s’engouffrent et chassent souvent les nuages qui parviennent à dépasser les sommets alentours. Les pluies sont rares, les hivers doux et les étés brûlants.

 

La Ceinture Tempérée-froide constitue le territoire du Tharseim. L’immense nation nordique s’étend de la frontière avec le Calsynn jusqu’au bord du cercle polaire.

Les hivers sont froids et les étés doux, voire frais, les précipitations régulières sont plus abondantes en hiver. Les saisons intermédiaires sont courtes voire inexistantes aux latitudes élevées. Les zones tempérées les plus douces se concentrent principalement sur les rives des deux plus grandes mers de l’hémisphère nord : la mer Orange et la mer du Silence, toutes deux frontalières avec le Calsynn et la Nemosia.

Dans le Tharseim, en dehors de ces rivages au climat plus doux, la neige ou le gel recouvrent le sol pendant la moitié de l’année. Les insectes hibernant pendant la saison froide, c’est le premier secteur où les humains s’implantèrent en colonisant la planète. Après plusieurs siècles de développement industriel, c’est aussi la région la plus urbanisée et la plus polluée.

 

Enfin, la calotte polaire est gelée en permanence. L’épaisseur de glace varie en fonction des saisons, mais elle ne fond jamais complètement. On n’y rencontre que des formes de vie microscopiques au niveau du sol. Quelques espèces de créatures marines vivent dans les profondeurs, prisonnières des ténèbres sous une épaisse chape de glace.

 

Dans les romans ont lieu plusieurs voyages. Certaines régions et villes y sont décrites plus en détails, selon le parcours des personnages.

 

 



 

 



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